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Intervenant lors d'une conférence de presse dédiée aux membres du jury, tenue en marge du Festival, le metteur en scène américain a souligné que dans la majorité de ces premiers longs métrages, ces metteurs en scène en herbe font preuve de créativité, donnent libre cours à leur imagination et canalisent leurs énergies. "Ces premiers films constituent pour eux une nouvelle étape franchie alors qu'ils ne sont qu'au début de leur carrière cinématographique", a-t-il poursuivi.
"Afin que le Festival puisse jouer pleinement son rôle de pionnier dans ce domaine, il a été nécessaire d'offrir l'opportunité à ces jeunes réalisateurs de démontrer leurs talents en matière de création cinématographique", a estimé M. Gray. Il a, par ailleurs, souligné que l'originalité d'un film réside dans le fait qu'il soit pur, sincère, honnête et fidèle à la vision de son réalisateur, notant qu'il sera difficile de départager les 14 films inscrits en compétition officielle et d'élire le gagnant de l'Etoile d'Or 2018. "Les membres du jury tenteront de se détacher autant que possible de leur regard de réalisateur pour redevenir de simples spectateurs", a-t-il poursuivi.
De son côté, la réalisatrice britannique Lynne Ramsay, membre du jury, a indiqué qu'il est nécessaire de parvenir à un consensus pour choisir le meilleur film sans idées préconçues. "Nous devons être sensibles à la vérité du film, être ouvert et vivre cette nouvelle expérience, tout en étant touché par l'histoire du film quel qu'il soit et s'arrêter sur les côtés aussi bien artistique que technique", a-t-elle expliqué.
Pour sa part, l'actrice américaine, Dakota Johnson, a exprimé sa grande joie d'être présente au Festival international du film de Marrakech en tant que membre du jury, tout en se disant "impatiente" de découvrir les histoires de ces premiers longs métrages de jeunes réalisateurs, sans pour autant se focaliser sur les aspects artistique ou technique.